Une analyse comparative du Bitcoin et autres monnaies virtuelles décentralisées : réglementation d’ordre législatif en République populaire de Chine, au Canada et aux États-Unis

  • 13 avril 2017
  • Matthew P. Ponsford

Le Bitcoin, Ă©galement connu comme une monnaie virtuelle dĂ©centralisĂ©e, est sujet Ă  de la rĂ©glementation diffĂ©rente selon qu’il est considĂ©rĂ© Ă  partir de la RĂ©publique populaire de Chine, du Canada ou des États-Unis. Il reprĂ©sente un domaine du droit extrĂŞmement peu dĂ©veloppĂ©. Aucun pays n’a actuellement entĂ©rinĂ© le Bitcoin. Conçu puis lancĂ© en 2009 par Satoshi Nakamoto, le Bitcoin est une « monnaie virtuelle dĂ©centralisĂ©e de pair Ă  pair ». Litecoin, Namecoin, Auroracoin, Peercoin et Dogecoin, et les quelque 500 autres en tout, sont d’autres formes de monnaie virtuelle, mais le Bitcoin fait principalement l’objet de la recherche effectuĂ©e aux fins du prĂ©sent article. Une analyse comparative aide Ă  voir comment ces pays considèrent le Bitcoin (p. ex., un objet virtuel, une monnaie ou une possible valeur mobilière) et la façon dont ils rĂ©glementent, ou ont l’intention de rĂ©glementer, les monnaies virtuelles dĂ©centralisĂ©es. Le Bitcoin est appelĂ© « monnaie » dans cet article, mais cela est très largement contestĂ©. L’analyse porte notamment sur les questions de savoir s’il existe des cadres de rĂ©glementation appropriĂ©s applicables au Bitcoin, sur les dĂ©fis en matière de règlementation des valeurs mobilières posĂ©s par Bitcoin, sur les prĂ©occupations en matière de protection du consommateur et de l’investisseur connexes au Bitcoin par rapport Ă  celles posĂ©es par les opĂ©rations financières traditionnelles, et sur les problèmes transfrontaliers posĂ©s par les opĂ©rations en monnaie virtuelle effectuĂ©es au moyen de l’Internet (p. ex., blanchiment d’argent ou activitĂ©s frauduleuses). La recherche s’appuie sur des rapports de commissions des valeurs mobilières, des commentaires en matière sociale et politique Ă©manant de sources secondaires, ainsi que sur la jurisprudence et la lĂ©gislation pertinentes. Les conclusions aident Ă  dĂ©finir les positions actuelles concernant le Bitcoin Ă  l’Ă©chelle mondiale et Ă  Ă©valuer les diffĂ©rences au niveau de la rĂ©glementation en fonction des facteurs technologiques, Ă©conomiques, sociaux, financiers et politiques.

Lire l’article (uniquement en anglais).

Matthew P. Ponsford, diplĂ´mĂ© de la FacultĂ© de droit de McGill, est actuellement stagiaire afin de pouvoir ĂŞtre admis au barreau de l’Alberta.