Pour un meilleur processus de consultation

  • 30 janvier 2023

Deux lettres de l’Association du Barreau canadien proposent des amĂ©liorations au processus de consultation des intervenants de la Commission de l’immigration et du statut de rĂ©fugiĂ© (CISR) et commentent le rĂ©examen de certains principes guidant la gestion des cas et les dĂ©cisions.

La première lettre (disponible uniquement en anglais; les citations qui en sont tirĂ©es sont des traductions), envoyĂ©e par la Section du droit de l’immigration au prĂ©sident et premier dirigeant de la CISR, propose l’ajout de points prĂ©cis Ă  l’ordre du jour des rĂ©unions du comitĂ© consultatif de la CISR et suggère des amĂ©liorations au processus de consultation des intervenants. La deuxième lettre (disponible elle aussi uniquement en anglais), envoyĂ©e par la mĂŞme section et par la Section sur le droit des enfants au conseiller principal en diffusion externe de la CISR, Ă©met des commentaires concernant le rĂ©examen des directives du prĂ©sident numĂ©ros 3 (Les enfants qui revendiquent le statut de rĂ©fugiĂ©) et 8 (ProcĂ©dures concernant les personnes vulnĂ©rables qui comparaissent devant la CISR).

Consultation des intervenants

La Section du droit de l’immigration souligne que la CISR a demandĂ© Ă  divers intervenants de prĂ©senter un mĂ©moire conjoint en vue des rĂ©unions du comitĂ© consultatif. Jusque-lĂ , les intervenants n’avaient jamais eu Ă  se consulter ni Ă  s’entendre pour la prĂ©paration de leurs mĂ©moires, et la section souhaite que cette pratique soit maintenue. « Les mĂ©moires sĂ©parĂ©s permettent aux organismes de reprĂ©senter pleinement les intĂ©rĂŞts de leurs membres, ce qui favorise des discussions Ă©clairĂ©es et un dĂ©bat sain qui profitent Ă  l’ensemble des participants », indique la lettre.

La section constate Ă©galement que la CISR impose des dĂ©lais très serrĂ©s qui nuisent Ă  la capacitĂ© des organismes bĂ©nĂ©voles de fournir des commentaires complets et bien documentĂ©s. Elle suggère que la CISR fasse preuve de plus de souplesse Ă  l’Ă©gard du format des rĂ©ponses, notamment en acceptant un nombre plus Ă©levĂ© de mots, afin que les intervenants puissent communiquer des observations complètes.

Directives numĂ©ros 3 et 8

Dans la deuxième lettre, les sections de l’ABC saluent le rĂ©examen par la CISR des directives du prĂ©sident numĂ©ros 3 et 8. Selon elles, ce rĂ©examen offre une excellente occasion de mieux aligner les pratiques de la CISR sur les normes et les pratiques exemplaires internationales en matière de droits de la personne.

Dans le cas prĂ©cis de la directive numĂ©ro 3, portant sur les enfants qui revendiquent le statut de rĂ©fugiĂ©, les sections estiment que ce rĂ©examen « est susceptible d’amĂ©liorer la capacitĂ© des jeunes Ă  participer de manière significative Ă  des processus administratifs qui ont une grande incidence sur leur vie et Ă  y dĂ©fendre leurs intĂ©rĂŞts ».

Les sections de l’ABC demandent Ă©galement des dĂ©lais plus raisonnables et un format plus flexible pour les commentaires des intervenants.