L’autodestruction planifiée est la clé de la survie

  • 28 septembre 2015
  • Kim Covert

Note : Cet article a Ă©tĂ© publiĂ© Ă  l’origine sur le site nationalmagazine.ca

Il n’est pas futuriste. Len Brody s’est assurĂ© de le prĂ©ciser durant son allocution Ă  la ConfĂ©rence juridique de l’ABC Ă  Calgary samedi.

Si quelqu’un se dit futuriste, cessez de l’Ă©couter, a conseillĂ© M. Brody, le fondateur de cinq entreprises en dĂ©marrage. Selon lui, il n’est pas possible de voir plus de 720 jours Ă  l’avance.

Cela Ă©tant dit, il a Ă©tĂ© assez clair concernant l’avenir que devrait envisager la profession juridique : l’autodestruction planifiĂ©e.

C’est ce qu’il appelle l’arrivĂ©e de l’entreprise parallèle. Selon lui, les cabinets devraient investir 10 p. cent de leur temps, de leur Ă©nergie, de leur argent et de leurs ressources dans une entreprise parallèle n’ayant qu’un seul but : de mettre fin aux activitĂ©s de sa sociĂ©tĂ© mère.

Il s’est servi comme exemple le cas du fondateur de Match.com, le leader mondial des sites de rencontres. Cet homme-lĂ  (le fondateur) a investi des millions de dollars pour tenter de forcer la faillite de Match.com. Cette entreprise parallèle a donnĂ© naissance au site Tinder.

Si des gens dans votre entreprise arrivent Ă  trouver moyen de mettre fin Ă  votre entreprise, c’est qu’ils trouvent des moyens d’amĂ©liorer ce que vous faites. Ils trouvent de meilleurs processus, de meilleures procĂ©dures, de meilleures façons de satisfaire aux besoins de votre clientèle (ce que M. Brody considère comme Ă©tant une des clĂ©s Ă  la survie – il envisage l’arrivĂ©e d’agents et d’agentes de service Ă  la clientèle empochant des salaires dans les centaines de milliers de dollars  - de quoi rendre ces agents très souriants).

Alors, voilĂ . Trouvez moyen de mettre fin Ă  votre entreprise et assurez-vous du mĂŞme coup d’y demeurer pertinent.

La rĂ©dactrice d’EnPratique, Kim Covert, tient un blogue pour le site nationalmagazine.ca