La section nationale de l’ABC clarifie sa position sur les consultants et consultantes dans le domaine de l’immigration

  • 18 mai 2017

Ă€ la fin du mois de mars, la Section nationale de l’ABC du droit de l’immigration a produit un mĂ©moire en rĂ©action Ă  l’Ă©tude qu’a menĂ©e le ComitĂ© permanent de la citoyennetĂ© et de l’immigration sur le cadre de rĂ©glementation s’appliquant aux consultants et consultantes dans le domaine de l’immigration.

L’ABC a soutenu le rĂ´le de consultants et consultantes dans le domaine de l’immigration Ă  condition qu’ils soient assujettis Ă  une rĂ©glementation efficace. Toutefois, après deux tentatives de crĂ©ation de rĂ©glementation qui se sont soldĂ©es par des Ă©checs, l’ABC a retirĂ© son appui. Compte tenu de la vulnĂ©rabilitĂ© des consommateurs de ces services et de l’incapacitĂ© apparente d’assujettir efficacement les consultants et consultantes dans le domaine de l’immigration Ă  une rĂ©glementation, elle croit maintenant que seuls les juristes devraient avoir l’autorisation de fournir de l’expertise Ă  des immigrants et immigrantes.

Au mois de mai, la section a envoyĂ© une lettre au comitĂ©, en rĂ©action Ă  une lettre de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration, dans laquelle elle rĂ©itĂ©rait son argument que seuls les juristes devraient avoir l’autorisation de fournir des services en droit de l’immigration, tout en reconnaissant l’incidence de ses recommandations sur les membres de l’ACCPI.

« Ă€ la lumière de l’importance et des difficultĂ©s capitales du maintien de l’accès Ă  la justice, il importe d’Ă©tudier plus avant la possibilitĂ©, pour les personnes qui travaillent actuellement en qualitĂ© de consultants et consultantes en immigration et de parajuristes dans ce domaine, de continuer Ă  le faire », affirmait-on dans la lettre.

Ainsi, les membres d’un barreau ou de la Chambre des notaires du QuĂ©bec qui sont parajuristes et qui travaillent sous la supervision directe d’un avocat ou d’une avocate pourraient s’acquitter d’un nombre limitĂ© de tâches s’ils recevaient une formation adĂ©quate en droit de l’immigration.

« Nos recommandations s’appliquent aux seuls services prodiguĂ©s Ă  titre onĂ©reux et ne visent pas ceux qui sont fournis Ă  titre gratuit et de bonne foi par des organisations communautaires non gouvernementales, telles que les organismes d’Ă©tablissement », ajoutait la section.

« Ă€ l’instar de l’Association canadienne des conseillers professionnels en immigration, nous souhaitons trouver une solution constructive pour rĂ©gler ce problème de façon professionnelle et collĂ©giale. »

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