Le cours en ligne de l’ABC sur la santé mentale a connu une première année très fructueuse

  • 13 septembre 2016

L’an dernier, l’ABC a pris des mesures importantes pour atteindre un objectif que plusieurs de ses membres souhaitaient qu’elle rĂ©alise : offrir des renseignements et orientations en matière de santĂ© mentale.

Le cours La santĂ© mentale et le bien-ĂŞtre chez les membres de la profession juridique, Ă©laborĂ© en collaboration avec l’initiative Cause pour la cause de Bell et la SociĂ©tĂ© pour les troubles de l'humeur du Canada, a Ă©tĂ© lancĂ© en ligne il y a presque exactement un an. Depuis, plus de 1 500 personnes ont participĂ© Ă  cette formation, conçue afin d’aider les membres de la profession juridique Ă  mieux comprendre les problèmes de santĂ© mentale et de dĂ©pendance, et de les guider vers les ressources existantes.

Les commentaires reçus ont tous Ă©tĂ© positifs, a dĂ©clarĂ© Rachelle Watson, gestionnaire de projet pour le Forum de l’ABC Mieux-ĂŞtre (qui portera le nom la Section de l’ABC Mieux-ĂŞtre, Ă  la suite de la rĂ©union du Conseil de cette annĂ©e), et plusieurs se sont dits reconnaissants envers l’ABC d’avoir abordĂ© cette question importante.

Le cours a connu son plus fort niveau d’achalandage dans les premiers mois suivant son lancement, alors que la couverture mĂ©diatique (de la part des mĂ©dias grand public et juridiques) Ă©tait plus importante. Les porte-parole ont donnĂ© plusieurs prĂ©sentations au cours de l’annĂ©e Ă  divers groupes, y compris aux membres de la fonction publique, et l’ABC continue de recevoir des demandes – la prĂ©sidente sortante Janet Fuhrer prononcera un discours sur la santĂ© et le bien-ĂŞtre au sein de la profession juridique, ce mois-ci.

Un des avantages indirects de ce cours et de la publicitĂ© connexe est qu’ils ont permis de mettre l’accent sur le cĂ´tĂ© humain de la profession, qui n’est pas toujours vu d’un bon Ĺ“il.

Cette formation a par ailleurs Ă©veillĂ© l’intĂ©rĂŞt d’autres organismes, dont les grands cabinets d’avocats, dĂ©sireux de mettre sur pied leurs propres programmes de santĂ© mentale. « Il s’agissait d’une première en ce sens », a affirmĂ© Mme Watson.

La prochaine Ă©tape consistera Ă  l’Ă©laboration d’un projet visant Ă  promouvoir et Ă  publiciser le cours auprès des jeunes juristes et des Ă©tudiants et Ă©tudiantes en droit. Mme Watson espère qu’un jour l’ABC pourra intĂ©grer une composante « bien-ĂŞtre » dans toutes ses initiatives et ressources. Grâce Ă  ce cours, le forum s’est rendu compte que les gens cherchent des occasions de formation en matière de rĂ©silience et d’acquisition d’habiletĂ©s d’adaptation, par exemple. Ils cherchent aussi Ă  peaufiner les compĂ©tences qu’ils possèdent dĂ©jĂ  pour ne pas se retrouver dans la situation oĂą ils ne peuvent plus travailler en raison d’un trouble de la santĂ© mentale.

Le cours a Ă©tĂ© le moteur qui permettra d’examiner plus Ă  fond les besoins de la profession juridique, de dĂ©terminer les Ă©carts en matière de ressources et de trouver des solutions, possiblement en partenariat avec d’autres professions, qui seraient adaptĂ©es aux besoins prĂ©cis des juristes.

« Le cours a ouvert la voie Ă  l’ABC pour qu’elle s’intĂ©resse davantage Ă  la santĂ© mentale des avocats et des avocates, » indique Mme Watson. « Nous aimerions entendre les suggestions des gens concernant le genre de service qu’ils voudraient que nous fournissions; nous sommes des plus favorables Ă  cette idĂ©e. »