Médias sociaux : une bénédiction ou une malédiction pour les administrations municipales? Stratégies concrètes de gestion du risque

  • 07 fĂ©vrier 2020
  • Adrienne Atherton

La version originale de cet article (en anglais) est également publiée sur Civiclegal.ca

Les mĂ©dias sociaux reprĂ©sentent une source Ă  la fois de possibilitĂ©s et de responsabilitĂ©s pour les administrations municipales, Ă  titre de prestataires de services et Ă  titre d’employeurs. Les mĂ©dias sociaux diffèrent des mĂ©dias traditionnels, lesquels consistent en une diffusion Ă  sens unique par des professionnels qualifiĂ©s qui se conforment aux codes et Ă  la dĂ©ontologie journalistiques, et dont le contenu est soumis Ă  un contrĂ´le Ă©ditorial objectif pour s’assurer de son exactitude et de sa conformitĂ© Ă  ces codes et cette dĂ©ontologie. Les mĂ©dias sociaux ressemblent quant Ă  eux Ă  une plateforme Ă  double sens, accessible Ă  tous et mise Ă  la disposition de quiconque a accès Ă  un ordinateur, en plus de n’ĂŞtre soumise Ă  aucun contrĂ´le Ă©ditorial. La portĂ©e des mĂ©dias sociaux est bien plus vaste que celle des mĂ©dias traditionnels, puisqu’en un seul clic, leur contenu peut ĂŞtre diffusĂ© dans le monde entier.

Il n’y a aucun doute que l’accessibilitĂ© et la portĂ©e des mĂ©dias sociaux gĂ©nèrent de belles occasions. Les particuliers ne sont pas les seuls Ă  utiliser les mĂ©dias sociaux. Les entreprises, tout comme les administrations municipales, en font usage pour diffĂ©rentes raisons, notamment pour le marketing, la communication d’information au public, le rĂ©seautage et pour des fins liĂ©es Ă  l’emploi, comme le recrutement.

Par la mĂŞme occasion, les mĂ©dias sociaux multiplient les risques et les obligations. Une utilisation des mĂ©dias sociaux Ă  mauvais escient par le personnel, les membres du conseil municipal ou le public peut entraĂ®ner une multitude de problèmes, notamment la collecte non autorisĂ©e de renseignements, les communications et divulgations non autorisĂ©es et d’autres risques de responsabilitĂ© auxquels pourraient ĂŞtre exposĂ©es les administrations municipales.

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Adrienne Atherton est associée dans le cabinet Civic Legal LLP.