Alec Yarascavitch, lauréat du concours de dissertation pour les facultés de droit de la Section nationale du droit de la santé

  • 30 mai 2017

Alec Yarascavitch, lauréat du concours de dissertation pour les facultés de droit de la Section nationale du droit de la santé.

La Section nationale de l’ABC du droit de la santĂ© a le plaisir d’annoncer qu’Alec Yarascavitch est le laurĂ©at de son premier concours de dissertation pour les facultĂ©s de droit pour sa dissertation intitulĂ©e Assisted Dying for Mental Disorders: Why Canada’s Legal Approach Raises Serious Concerns (L’aide Ă  mourir en cas de troubles mentaux : raisons pour lesquelles l’approche canadienne soulève de graves inquiĂ©tudes) (disponible uniquement en anglais).

Le prix a Ă©tĂ© Ă©tabli pour promouvoir et rĂ©compenser l’intĂ©rĂŞt pour les thèmes liĂ©s au droit de la santĂ© dans les facultĂ©s de droit canadiennes et d’encourager la participation des Ă©tudiants et des Ă©tudiantes Ă  la section.

La Section nationale de l’ABC du droit de la santĂ© reconnaĂ®t avec gratitude le soutien du commanditaire du concours, Carbert Waite LLP – Calgary (Alberta).

Alec Yarascavitch est urgentologue et Ă©tudiant en troisième annĂ©e dans le programme de droit et de maĂ®trise en administration des affaires Ă  l’UniversitĂ© de Toronto. Il participe rĂ©gulièrement aux activitĂ©s des communautĂ©s axĂ©es sur la santĂ© tant Ă  la facultĂ© de droit qu’Ă  l’Ă©cole de commerce. Il poursuit en outre ses devoirs cliniques pendant ses Ă©tudes. Alec Yarascavitch s’intĂ©resse tout particulièrement au droit, aux politiques et Ă  la rĂ©glementation en matière de santĂ© et se passionne pour la santĂ© des particuliers et des collectivitĂ©s. Il est convaincu que les Canadiens et Canadiennes mĂ©ritent des soins de santĂ© accessibles, efficaces, abordables et durables, et que les changements de politique et les perspectives commerciales sont des Ă©lĂ©ments fondamentaux de l’offre faite Ă  la population du Canada de soins de la plus haute qualitĂ© tout en restaurant sa confiance et sa fiertĂ© Ă  l’Ă©gard du système public de santĂ©. Il est aussi convaincu que les idĂ©es nĂ©cessaires pour rĂ©gler les problèmes de soins de santĂ© les plus pressants d’aujourd’hui et de demain se trouvent Ă  la croisĂ©e de la prestation des soins de santĂ©, des principes commerciaux, du droit de la santĂ© et des politiques dans ce domaine.

Voici un rĂ©sumĂ© de la dissertation gagnante, Assisted Dying for Mental Disorders: Why Canada’s Legal Approach Raises Serious Concerns.

[TRADUCTION] Les dĂ©tracteurs de la nouvelle loi canadienne sur l’aide mĂ©dicale Ă  mourir soutiennent que le fait qu’elle exclut les troubles mentaux est trop restrictif. Ils affirment que les valeurs fondamentales que sont l’autonomie et la dignitĂ© qui sous-tendent l’arrĂŞt Carter s’appliquent aux troubles mentaux et physiques de la mĂŞme façon. Cependant, nous devons nous mĂ©fier, alors que nous voulons protĂ©ger les groupes vulnĂ©rables, de ne pas laisser les intĂ©rĂŞts de certains de ses membres Ă©clipser aveuglĂ©ment l’intĂ©rĂŞt de la sociĂ©tĂ© dans son ensemble. L’aide Ă  mourir en cas de troubles mentaux prĂ©sente des dĂ©fis considĂ©rables des points de vue dĂ©ontologique, clinique et juridique. Il s’agit par consĂ©quent d’un sujet Ă  aborder avec une extrĂŞme prudence. L’auteur de cette dissertation se penche sur les possibles effets des troubles mentaux sur la prise de dĂ©cision, le manque d’Ă©valuations rigoureuses de la capacitĂ©, la difficultĂ© de la responsabilisation des mĂ©decins, le dĂ©fi inhĂ©rent prĂ©sentĂ© par le caractère « irrĂ©mĂ©diable », le droit de refuser un traitement, les diverses acceptions juridiques de l’expression « trouble mental », le manque de proximitĂ© de la fin de vie, et l’Ă©tat moins qu’optimal du système de santĂ© mentale du Canada, ainsi que sur la façon dont les effets cumulatifs de ces questions soulèvent de graves prĂ©occupations quant Ă  l’aide Ă  mourir concernant les troubles mentaux.

Lire la dissertation gagnante*

*Les opinions exprimĂ©es dans cette dissertation sont celles de son auteur et ne reflètent pas nĂ©cessairement celles de l’Association du Barreau Canadien.