Déontologie et bien-être : L’impact de l’incidence élevée de la maladie mentale sur la profession

  • 23 septembre 2021
  • Roza Milani

La prévalence de troubles de santé mentale dans la profession juridique est alarmante. Des études indiquent que l’expérience de la faculté de droit peut induire une détresse importante chez les élèves, entraînant des maladies mentales telles que la dépression et l’anxiété. De plus, les juristes sont plus touchés par la maladie mentale que la population générale ainsi que la majorité des autres professionnels. L’incidence élevée de la maladie mentale dans la profession juridique est particulièrement préoccupante compte tenu de son lien avec les plaintes disciplinaires.

La suite de cet article n’est disponible qu’en anglais.

Ce texte a été initialement soumis au Concours de dissertation pour les étudiants et étudiantes de la Section du droit de la santé de l’ABC au printemps 2021. Bien qu’il n’ait pas été sélectionné comme candidature gagnante, le jury a estimé qu’il s’agissait d’une excellente dissertation et qu’elle méritait une mention honorable pour reconnaître la contribution importante de Roza Milani à la question de la santé mentale au sein de la profession juridique.


Roza Milani est stagiaire chez Overholt Law LLP. Elle a obtenu son baccalauréat en droit (juris doctor) du programme de common law anglais de l’Université d’Ottawa, en 2021. Pendant ses études, elle a développé un intérêt croissant pour le domaine du droit du travail et de l’emploi. Roza Milani figurait parmi les cinq étudiants et étudiantes sélectionnés pour faire partie du programme de bourses de la Clinique de droit de l’emploi de l’Université d’Ottawa. Le fait d’avoir été invitée à participer à cette clinique nouvelle et innovante lui a permis de rencontrer des clients de tous horizons et de les guider dans le domaine complexe du droit du travail — surtout compte tenu du tumulte créé par la COVID-19. Tout au long de son baccalauréat en droit, Roza Milani a participé à des causes altruistes et a fait du bénévolat, notamment en participant à la clinique pro bono de l’Ontario. Avant ses études en droit, Roza Milani a obtenu un baccalauréat en psychologie de l’Université Simon Fraser, où elle a développé des bases solides dans l’analyse critique de rapports de laboratoire et d’études scientifiques.