Parlons exclusion des juristes dans le processus d'immigration

Katherine : Vous écoutez Juriste branché présenté par l'Association du Barreau canadien. Bonjour et bienvenue à Juriste branché, je suis votre animatrice Katherine Provost. Aujourd'hui j’enregistre cet épisode le cœur gros. En effet, cette entrevue sera la dernière avec Juriste branché, depuis notre premier épisode en 2018, alors que la vie m’amène sur d’autres chemins. Rester avec nous jusqu’à la toute fin pour découvrir qui sera votre prochain animateur ou animatrice. Sans plus tarder, lançons-nous dans le sujet du jour. Pour cet épisode nous voulons présenter à nos étudiants différentes avenues de carrière et les options qu’ils auront, ou ont, avec leur diplôme en droit. Pour ce faire, nous allons explorer le parcours d’un juriste en particulier : Maître Paul Bourassa.

Maître Bourassa a une carrière bien fournie. En effet, au cours des deux dernières décennies, il a pratiqué le droit comme procureur de la Couronne fédérale et avocat de la justice pour le gouvernement du Canada. Il a été consultant pour l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et a servi comme avocat interne du Groupe intégré des produits de la criminalité de la Gendarmerie royale du Canada. Depuis 2018, au sein du cabinet qu’il a fondé, il travaille avec des organisations dans la limite aux dommages irréversibles à leur réputation et leur exposition aux risques juridiques. Maître Bourassa est membre du conseil d’administration de la Société d’éducation en droit de l’Alberta et l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta et est membre du Comité des politiques et la Section de la justice pénale de l'Association du Barreau canadien. Bienvenue Maître Bourassa.   

Me Bourassa :  Merci de m’inviter pour faire l’entrevue.

Katherine : Donc, commençons par le commencement. Quelle était votre motivation à vous lancer dans le droit?

Me Bourassa :  J'avais toujours l’impression que si on a une éducation en droit et si on fait un stage en droit, si on est appelé au Barreau, c'est toujours possible de faire beaucoup plus de choses quand on reçoit une éducation en droit ça nous donne une autre méthode d’analyser plus critiquement les situations, les défis, les problèmes, n’importe quoi, un petit peu plus qu'ordinairement. Moi, je peux faire une comparaison avec mon premier bac, mon bac AR. je l'ai adoré mon bac AR. Ça m’a donné beaucoup d’outils pour analyser les problèmes. Après que j’ai reçu mon Bac en droit en particulier après que je devienne un avocat, je me suis rendu compte que mes capabilités… j’étais capable d’analyser plus rapidement, de résoudre des problèmes et d’être plus créatif dans n’importe quel domaine où je me suis trouvé, soit le droit, soit une discussion avec ma femme à peu près de nos enfants, etc.

Katherine : Est-ce que vous vous souvenez du moment pendant votre premier bac ou même avant, où vous vous êtes dit : oui! C'est ce que je vais faire, je vais en apprendre plus sur le sujet?

Me Bourassa :  Oui, je me souviens quand j’étais jeune, j’avais des discussions avec mes parents, mon frère, mes amis, puis des arguments, des fois des débats, je me souviens que je voulais savoir plus comment faire un débat, utiliser la logique pour défendre une position, etc. Je me suis dit que le droit peut me donner un avantage ou au moins plus de possibilités de défendre ma position pendant j’ai une discussion, un débat avec mes parentes, mon frère, mes amis, sur tout dans la vie.

Katherine : Durant votre parcours, est-ce que vous avez eu des doutes ou un changement de cap, vous trouviez ça peut-être… ça ne répondait pas à vos attentes?

Me Bourassa :  Oui, absolument. Après que j’aie fini mon bac… premièrement j’ai fait mon bac à la Faculté de Saint-Jean à l’Université d’Alberta. Mais la Faculté de Saint-Jean c'est le Campus Saint-Jean. À l’Université Laval, j’ai étudié l’histoire des autochtones des femmes au Québec, la culture québécoise. Après j’ai fait mon bac à l’Université de Cardiff au Pays de Galle au Royaume-Uni. Alors c'était des [00:04:47]. C'était dur, j’avais un grand défi pour trouver un stage après, mais j’en ai trouvé un à Calgary. Je me souviens pendant mon stage, ça, c'était extrêmement dur. Je n’ai pas aimé le droit, les tâches que les autres avocats m’ont données étaient banales et pas du tout engagées. Aussi, j’étais comme un… un poisson qui n’est plus dans le lac. C'était étrange. Par exemple, je me souviens d’une rencontre pendant mon stage avec mon directeur, à propos de mon développement professionnel. Il a dit que les commentaires qu’il a reçus d’un avocat au cabinet, à propos de moi, étaient que ma connaissance de la loi était suspecte. In English : my knowledge of the law was suspect. Alors ça, c'était…

Après que j'ai été appelé au Barreau, même avant, trois, quatre, cinq mois avant, je me suis dit que je ne voulais plus être avocat après être appelé au Barreau. Je voulais retourner à mon premier amour, l’histoire canadienne. Alors avec l’encouragement de ma femme, nous sommes déménagés à Ottawa. J'ai travaillé comme analyste politique pour Patrimoine Canada. J'ai été là pendant six mois, on a quitté Calgary et avons déménagé à Ottawa. Je me souviens, je me suis dit après cinq mois à Patrimoine Canada, je déteste plus d’être analyste politique à Patrimoine Canada qu’avocat. Alors j’étais pas mal pogné, parce qu'on m’invitait à Ottawa. Parce qu'on habitait à Ottawa. Qu'est-ce que je vais faire maintenant? You know, je suis appelé au Barreau en Alberta, mais pas en Ontario. Mais, heureusement, j’ai fait beaucoup beaucoup d’appels aux équipes du ministère de la Justice à Ottawa.

Heureusement j’ai trouvé un contrat pour commencer à travailler comme avocat avec le ministère de la Justice du Canada. Heureusement j’ai trouvé un contrat au [00:07:04 ressources unit] aux Ressources naturelles du Canada. Puis j’ai été là pendant cinq ans, c'était extraordinaire. J'avais l’opportunité de donner des opinions juridiques à propos du droit autochtone, à propos des contrats. Moi je n’avais que 31 ans et j’avais des clients des ressources naturelles qui avaient l’âge de mon père, 55 ans, 60 ans qui venaient me voir pour des avis juridiques. Alors, j’avais beaucoup de responsabilités, mais j’ai adoré d’être dans une position d'influence pour faire fonctionner le gouvernement du Canada et de les assister avec le politique.

Katherine : Vous étiez beaucoup plus dans votre élément à ce moment-là.

Me Bourassa :  Oui, oui. Parce que j’avais l’opportunité de travailler avec des clients. On était plus comme une équipe et on travaillait ensemble. On travaillait ensemble pour trouver la meilleure piste pour arriver aux résultats que les clients voulaient.

Katherine : Vous avez bien évidemment une carrière très diversifiée. Vous avez au sein d’équipes gouvernementales et non gouvernementales, de forces policières et d’organisations qui travaillent à prévenir le crime. Pouvez-vous nous en dire plus sur le développement du parcours, vous avez vraiment sauté d’une sorte d’organisation à une autre. Qu'est-ce qui vous a attiré vers ces organisations?

Me Bourassa :  Premièrement ma carrière c'est pas mal extraordinaire. D’habitude, où un avocat se trouve au début de sa carrière, par exemple le droit communal, ça c'est ce que l’avocat va faire pendant toute sa carrière. C'est tellement difficile de changer d’un domaine à l’autre dans le droit. Comme j’ai dit, pendant qu’on vivait à Ottawa et que moi je travaillais pour le ministère de la Justice, c'était plutôt le travail de nos pairs. Heureusement je connaissais quelqu'un dans le ministère de la Justice en Alberta qui m’a dit : est-ce que tu veux essayer le droit communal? Je me souviens que la dernière fois que j’ai fait le droit communal c'était pendant que je faisais mon bac en droit. Alors, d'une manière j’ai recommencé. J'ai recommencé à apprendre une autre partie du droit, mais c'était enrichissant. Après 15 ans de travail pour le gouvernement fédéral, presque 12 ans comme procureur fédéral, j’étais pas mal brulé. Beaucoup, beaucoup de dossiers, j’étais au palais de justice presque chaque jour. J’ai dit à mon patron, le Chief Federal Prosecutor : j’ai besoin de prendre une pause. [00:10:03] il m’a dit : pas de problèmes, tu peux aller. J’avais la chance d’avoir développé des bonnes relations avec la police, des témoins qui étaient d’habitude la police, et des gens dans le domaine du droit Law Inforcement. C'était quelqu'un qui était avec la GRC. Il m’a dit : ah! Parce que tu as fait beaucoup de travail comme procureur fédéral pour la prévention du blanchiment d’argent, tu aurais l’opportunité de travailler pour les Nations Unies en Afrique pour enseigner, pour être un inventor avec les procureurs et la police du Zimbabwe. J’ai eu l’opportunité d’aller habiter un mois au Zimbabwe.

Katherine : C'est fascinant, parce que vous avez quand même fait ça après, comme vous avez dit, plusieurs années que vous étiez procureur, puis vous avez eu cette opportunité-là. Mais vous n'avez jamais eu ce désir d’intégrer une carrière plus traditionnelle, d’ouvrir votre cabinet, de travailler peut-être pour la défense?

Me Bourassa :  Bonne question, non! Pas du tout. J’apprécie énormément le travail de la défense. Les défenses, c'est trouver la justice, c'est d’assurer que les droits d’accusés sont toujours respectés, d’assister la cour pour trouver la vérité. Et surtout de trouver la vérité. Ce n’est pas dans mon DNA de travailler pour la défense d’un accusé, parce que moi je peux faire plus pour la justice, pour un accusé, pour la société comme procureur. Parce que des fois il faut prendre une position qui représente les besoins de la société, les besoins de l’accusé, pour assurer le bon fonctionnement de la société. Alors je sais que je ne fais pas vraiment un bon travail, d'être un procureur, mais c'est plus mon multifaceted.

Katherine : Donc, si maintenant on parle un peu du parcours de votre carrière et des défis, quel est l’aspect qui est le plus difficile ou avec le plus grand nombre de défis.

Me Bourassa :  Absolument, c'est difficile de changer de direction, comme l’indiquais. Pendant cinq ans j’étais un notaire puis tout à coup j’étais un avocat, un procureur. Alors, il faut reprendre, il faut recommencer. Et les autres avocats m’ont regardé comme bien sûr un avocat de cinq ans, quelqu'un qui était appelé au Barreau pendant cinq ans. Alors ils ont pensé ou peut-être l’impression était que : bon il sait quoi faire. Mais ce n’est pas toujours vrai. Il faut toujours, toujours continuer d’apprendre les lois, d’apprendre plus spécifiquement les spécialités dans lesquelles on pratique le droit. Alors ça, c'est toujours un des grands défis.

Katherine : Et j’imagine que vous connaissez un peu le syndrome de l’imposteur?

Me Bourassa :  Oui

Katherine : Que plusieurs d’entre nous ressentent fréquemment face à la nouveauté. Comment avez-vous géré ça de vous sentir comme ça?

Me Bourassa :  Il y a toujours dans la vie et dans la profession de droit, il y a d’autres personnes qui connaissent plus que moi, qui peuvent résoudre un problème plus facilement que moi et surtout au début. On sent qu’on ne connait rien, qu’on ne sait rien. Et parce que c'est vrai, on ne sait rien. On sort de l’université, il y a une raison pour laquelle on l’appelle The Practice of Law. Il faut apprendre des autres qui ont plus d’expérience. Être un avocat c'est plus que la capacité de lire les livres et de trouver un manuel, peu importe, qui nous dit comment être un avocat. Il faut pratiquer, il faut regarder les autres qui ont plus d’expérience et il faut apprendre des autres qui ont plus d’expérience.

Katherine : A votre avis, quelles méconceptions les gens ont-ils d'une carrière en droit?

Me Bourassa :  C'est une façon de façon de gagner beaucoup plus d’argent. Ça, c'est sûr. Quand quelqu'un entend que je suis un avocat, la première pensée c'est que : bon, il est riche, il a une belle vie. Assurément on peut avoir une belle vie, mais il n’y a pas beaucoup d’avocats qui gagnent beaucoup, beaucoup d’argent. Il faut travailler fort. Mais de l’autre côté, à cause de notre formation, si je peux dire ça, formation à l’université dans la pratique du droit, ça nous donne l’habilité d'utiliser d’autres domaines, etc., plus facilement. Par exemple moi j’ai été conseiller scolaire pendant 7 ans pour le Conseil scolaire franco en Alberta. Puis, moi je n’ai pas un background en éducation, mais quand même j’étais capable d’assimiler des concepts, d'autres idées et travailler avec mes collègues.

Katherine : Pour terminer l’entrevue, pouvez-vous me décrire ce qui constitue pour vous un avocat extraordinaire?

Me Bourassa :  Oui, je vais utiliser un vrai exemple, quelqu'un qui a beaucoup de patience, qui écoute les autres, qui peut offrir des suggestions aux problèmes au lieu de simplement trouver d’autres défis. Pendant que j’ai travaillé au ministère de la Justice à Ottawa, j’étais un jeune avocat, j’ai travaillé avec une jeune avocate qui s’appelle Emily Fortin. C'est elle qui m’a montré que si on travaille en équipe, si on discute des problèmes avec d’autres avocats, c'est plus facile de trouver la bonne réponse d’être collaboratif. Elle m’a encouragé à atteindre l’excellence dans la prestation des conseils juridiques. Surtout, elle a partagé avec moi toutes les leçons qu’elle a apprises au fil des ans. Parce qu'on peut apprendre beaucoup si on apprend des leçons du succès et des leçons des échecs. Elle a démontré c'était quoi une bonne avocate.

Katherine : Avez-vous un mot de la fin pour terminer un petit conseil pour les étudiants qui se posent beaucoup de questions?

Me Bourassa :  Oui. Peut-être un avocat, un membre du Barreau, c'est une position très, très privilégier dans la société. Et, à mon avis il faut utiliser ses connaissances juridiques non seulement pour gagner la vie, mais aussi pour assister la société. Il y a beaucoup de gens qui n’ont pas accès à la justice. Par exemple, on a beaucoup d’initiative au Canadian Bar Association pour assurer l’accès à la justice. Durant la dernière année, j’étais bénévole [ Guidance 00:17:53] et même à présent je donne souvent des conseils juridiques gratuits aux gens qui ne connaissent pas le système, qui ne connaissent pas comment notre monde fonctionne. Et, c'est très privilégié. Moi je suis tellement content d’être membre et que je peux utiliser ma position privilégiée pour rendre la société meilleure. 

Katherine : Merci beaucoup, merci beaucoup, Maître Bourassa, d’avoir participé à notre épisode.

Me Bourassa :  Pas de problèmes c'était un plaisir.

Katherine : Un grand merci, Maître Bourassa de votre participation à Juriste branché. C'est toujours un plaisir de découvrir le parcours d'une personne aussi accompli que vous, notre audience a sûrement pris de bonnes notes.

Il est maintenant temps de vous dévoiler qui sera le, ou la, nouvelle, animateur, animatrice. Veuillez accueillir chaleureusement une ancienne invitée de Juriste branché, l’incroyable Julia Tétreault-Provencher. Bienvenue Julia

Julia : Bonjour Katherine, merci beaucoup, je suis vraiment très contente de me joindre à l’équipe de Juriste branché, clairement, après avoir écouté les autres balados, j’ai des grosses chaussures à remplir avec l'excellent travail d’animatrice que t’as fait dans les trois dernières années.

Katherine : Merci. Qu'est-ce que ça te fait de te joindre à l’équipe et de t’asseoir toi dans le siège de l’animatrice?

Julia : Bien comme tu l’as dit, il y a deux ans j’ai participé en tant qu’invité au balado et j’avais beaucoup aimé l’expérience, justement, de parler comme ça avec quelqu'un. Puis après j’ai continué d’écouter le balado et j’ai toujours trouvé que c'était des sujets très intéressants, puis c'est comme une belle façon de partager un peu des sujets d’actualité, des enjeux politiques, juridiques, que des fois avec toutes nos vies et nos occupations on n’a pas toujours le temps d’aller au fond des choses. C'est comme une belle petite façon en 30 minutes de parler avec un expert, une experte et d’échanger. Donc, je trouvais ça vraiment intéressant de participer à ça. Puis aussi, c'est sûr que de prendre le siège de l’animatrice je trouve ça hyper le fun, parce que je vais avoir l’occasion moi-même d’en apprendre davantage et de partager le tout aux auditeurs et auditrices. C'est très bien.

Katherine : En apprendre davantage, ça tu vas le faire beaucoup.

Julia : J’en suis sûre.

Katherine : Depuis Juriste branché, depuis ton entrevue, qu'est-ce que tu as fait? Qu'est-ce que t’as atteint comme objectif?

Julia : Eh bien! Ça fait deux ans, donc depuis ce temps-là j’ai été en Serbie et après je suis partie faire une maîtrise, c'était mon objectif à l’époque, quand j’avais parlé, je me souviens. J’allais faire ma maîtrise à Leiden, je suis allé faire une maîtrise en droit international public à l’Université de Leiden aux Pays-Bas. Et après ça je me suis lancé dans le milieu professionnel. Je travaille surtout pour les droits humains à mon compte et pour différentes ONG, principalement des ONG qui sont basées en Europe.

Katherine : Tu as ton propre cabinet?

Julia : En fait, j’ai ma propre pratique oui. Je ne sais pas si on peut dire « un cabinet » parce que je travaille de la maison, mais oui, je suis consultante légale.

Katherine : De nos jours c'est la même chose, travailler de la maison, travailler…

Julia : Oui c'est vrai. Y a un mélange qui est fait maintenant, ah oui c'est vrai.

Katherine : Donc c'est vraiment excitant. Moi ce que je recommande c'est d’être à l’écoute évidemment de tes invités et d’aller voir qu'est-ce qui les allume, qu'est-ce qu'ils veulent dire. Parce que des fois, sur papier ce qu’on veut dire et ce qu’on a dans notre cœur ce n’est pas la même chose.

Julia : C'est sûr. Est-ce que tu as un conseil pour moi d’ailleurs, à part celui-là qui est déjà un excellent conseil, mais si t’as… je prends tout ce que t’as.

Katherine : Amuse-toi! C'est le meilleur conseil. Amuse-toi, ais des belles conversations. On rencontre… moi j’ai rencontré des gens avec qui je n’aurais jamais eu de conversation autrement que par ce médium. Je trouve que j’ai été extrêmement chanceuse de rencontre toutes ces personnes-là de façon virtuelle, que maintenant des fois on se parle sur LinkedIn, on est en contact. Fait que vraiment, amuse-toi et fais de belles rencontres.

Merci beaucoup Julia, je peux dire en toute sincérité que je laisse Juriste branché entre d’excellentes mains et je sais que tu vas faire un travail extraordinaire.

Julia : Merci beaucoup Katherine et j’ai très hâte à mon premier épisode.

Katherine : Avant de vous quitter, je veux souligner que d’avoir travaillé sur cette série pour l'Association du Barreau canadien et d’avoir animé le balado a été une aventure extraordinaire et formatrice. Je remercie chaudement l'ABC et notre productrice Ann-Catherine pour m’avoir donné cette plateforme. Je vous remercie, cher audience, d’avoir été des nôtres tout au long de ces années. N’hésitez pas à partager cet épisode sur vos réseaux sociaux et à nous suivre sur twitter@nouvelles_abc. Pour nos épisodes précédents et futurs, abonnez-vous à Juriste branché sur Apple Podcast, Stitcher, Spotify et n’hésitez pas à nous laisser des commentaires et des évaluations sur ces plateformes. Vous y trouverez également notre balado en anglais The Every Lawyer. À la prochaine.