L'ABC se réjouit à l'annonce de la mise en place d'un nouveau processus pour nommer les juges de la CSC

  • 02 aoĂ»t 2016

OTTAWA – L’ABC est convaincue que les Canadiens et les Canadiennes doivent pouvoir se fier Ă  un processus de nomination Ă  la Cour suprĂŞme du Canada garantissant que les candidates et les candidats envisagĂ©s possèdent les compĂ©tences les plus Ă©levĂ©es et reprĂ©sentent la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, en tenant compte de la langue, du sexe, ainsi que des connaissances des rĂ©gimes juridiques autochtones.

Le nouveau processus comporte une procĂ©dure de dĂ©pĂ´t de candidature ouverte, des critères de sĂ©lection connus du public, ainsi qu’un comitĂ© consultatif composĂ© d’un vaste Ă©ventail d’intervenants, y compris des personnes nommĂ©es par la ministre de la Justice, des membres des communautĂ©s judiciaires et juridiques, ainsi que des membres du public.

L’ABC est ravie que Susan Ursel ait Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e comme reprĂ©sentante de l’ABC au comitĂ© consultatif. Elle apportera une prĂ©cieuse perspective sur la façon dont les candidats et les candidates administreront la justice Ă©quitablement et dĂ©fendront la primautĂ© du droit. Elle apportera en outre des connaissances au sujet des compĂ©tences, des qualitĂ©s, de l’engagement communautaire et de la rĂ©putation au sein de la communautĂ© que possèderont ces candidats et candidates.

CITATIONS

« L’Association du Barreau canadien se rĂ©jouit Ă  l’annonce, faite par le gouvernement fĂ©dĂ©ral, de la mise en place d’un nouveau processus pour nommer la personne qui remplacera monsieur le juge Thomas Cromwell, de la Cour suprĂŞme du Canada, qui prend sa retraite. »

– Association du Barreau canadien

 « L’ABC soutient depuis longtemps un processus de nomination Ă  la Cour suprĂŞme du Canada qui soit ouvert, transparent et libre de toute perception de parti pris politique. En ma qualitĂ© de prĂ©sidente de l’ABC, j’encourage les juristes et les juges, les Autochtones et les personnes appartenant aux groupes minoritaires, tant les hommes que les femmes, Ă  envisager de poser leur candidature afin de crĂ©er un ensemble de candidats et de candidates qui reflète la riche diversitĂ© du Canada. »

– Janet Fuhrer, prĂ©sidente de l’Association du Barreau canadien

CONTEXTE 

En 1985, l’Association a publiĂ© une Ă©tude de rĂ©fĂ©rence sur la nomination des juges au Canada, affirmant que « [L]e grand public est en droit de bĂ©nĂ©ficier d'un système de sĂ©lection qui ouvrira les portes Ă  un plus grand nombre de candidats et de candidates, qui prĂ©voira l'examen attentif et pondĂ©rĂ© des qualifications, et qui ne fera pas l'objet d'influences partisanes ».

L’Association du Barreau canadien compte quelque 36 000 avocats, avocates, notaires, professeurs, professeures de droit et Ă©tudiants, Ă©tudiantes en droit de toutes les rĂ©gions du Canada. Elle se voue principalement Ă  la primautĂ© du droit et Ă  l’amĂ©lioration du droit et de l’administration de la justice.