Les juristes de la Section de l’immigration de l’ABC offrent leur assistance aux victimes de la tragédie aérienne

  • 13 février 2020

Plus de 30 juristes membres de la Section du droit de l’immigration de l’Association du Barreau canadien répondent à la tragédie du vol PS752 d’Ukraine International Airlines en offrant de fournir, sans frais, des services en matière d’immigration aux personnes qui ont été touchées.

Le 8 janvier, le corps des Gardiens de la révolution iranienne a abattu l’avion de transport de passagers quelques minutes après son départ de l’aéroport international Imam Khomeini de Téhéran. Toutes les personnes à bord ont perdu la vie, y compris 57 citoyens canadiens et 29 résidents permanents au Canada.

Ravi Jain, président de la Section du droit de l’immigration et l’un des avocats directeurs principaux dans le cabinet Green and Spiegel LLP à Toronto, dit que le statut d’immigration des personnes touchées et les difficultés linguistiques potentielles signifient qu’un grand nombre de personnes pourraient se retrouver sans les conseils dont elles ont besoin.

« Nous voulions simplement faire tout notre possible pour aider les familles des victimes. Trente-deux juristes ont proposé leurs services, certains d’entre eux parlent farsi ou ont du personnel qui le parle. Nous nous mettons à la disposition des familles pour leur prodiguer des conseils », affirme M. Jain.

Le site Web de la Section du droit de l’immigration contient de plus amples renseignements concernant cette initiative, y compris une liste des services disponibles et des juristes qui y participent.

Maître Jain dit que les services incluent des consultations juridiques initiales, un examen des demandes de visas et des conseils pour les personnes dont le statut change.

« Ils pourraient avoir besoin de visas pour entrer au Canada s’ils viennent pour assister à des funérailles, pour régler des questions immobilières ou juste pour faire leur deuil. Ce peut être la nécessité d’obtenir un visa immédiatement ou à l’avenir », dit Me Jain. 

Selon lui, des personnes ayant des statuts en pleine évolution pourraient devoir se rendre en Iran pour régler des questions connexes à la tragédie, par exemple, des résidents permanents en passe d’obtenir la citoyenneté ou des personnes ayant un visa de travail ou d’études. D’autres pourraient avoir un statut implicite, comme les personnes qui ont déposé une demande avant que leur permis de travail expire, mais qui sont dans l’attente d’une décision. Elles pourraient hésiter à quitter le Canada en raison de l’incertitude quant à leur statut.  

Les services font l’objet d’une promotion sur les médias sociaux, ont été mis en exergue par la presse et sont connus par le bouche-à-oreille.

Certaines restrictions s’appliqueront puisque les services offerts ne le sont qu’aux personnes touchées par la tragédie. Les juristes détermineront au cas par cas si les personnes qui leur adressent une demande peuvent bénéficier des services gratuits.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez consulter la page Web d’Affaires mondiales Canada consacrée à la réponse à la tragédie du vol PS752 d’Ukraine International Airlines.