Les agents de l’ordre

  • 01 avril 2019
  • Jacqueline Byers et Andrew Kelly

Les agents de l’ordre

Dans cette chronique, nous apprenons à connaître un peu mieux deux de nos collègues du Bureau de la concurrence.

Jacqueline Byers

Agente du droit de la concurrence

Pourriez-vous nous résumer votre formation et votre expérience, et nous dire depuis combien de temps vous êtes au Bureau?
Après avoir obtenu le grade de juris doctor Ă  la Schulich School of Law de l’UniversitĂ© Dalhousie, j’ai fait mon stage dans un grand cabinet de Toronto. J’ai ensuite Ă©tĂ© auxiliaire juridique de la juge Woods Ă  la Cour d’appel fĂ©dĂ©rale Ă  Ottawa dans l’annĂ©e prĂ©cĂ©dant mon arrivĂ©e au Bureau en aoĂ»t 2017.

Jacqueline Byers speaking at conferenceQuels sont les secteurs Ă©conomiques les plus Ă  surveiller en ce qui concerne les fusions?
Je crois qu’on peut s’attendre Ă  voir beaucoup d’autres fusions dans le cannabis. C’est un secteur encore jeune, encadrĂ© par des lois toutes nouvelles; l’analyse de ces opĂ©rations obligera le Bureau Ă  se pencher sur des enjeux intĂ©ressants et inĂ©dits.

Pourquoi les jeunes avocats et jeunes Ă©conomistes devraient-ils envisager de travailler au Bureau?
Parce que c’est un travail fascinant. Presque tous les jours, on a l’occasion de dĂ©couvrir un nouveau domaine ou un nouveau problème touchant les consommateurs. Le Bureau est le seul lieu oĂą les rĂ©unions de direction hebdomadaires sont plus intĂ©ressantes que la plupart des colloques, Ă  cause des rĂ©cits que font nos collègues de leurs dossiers complexes. Sans compter que les gens (et les repas communautaires) sont fantastiques!

Si je n’Ă©tais pas au Bureau, je serais… ?CBA member and parents in Japan
Probablement plaideuse en propriĂ©tĂ© intellectuelle! Avant de faire mon droit, j’ai Ă©tudiĂ© en physique, et en stage, j’ai beaucoup fait de contentieux dans ce domaine. Ce travail ressemblait beaucoup Ă  ce qu’on fait dans les fusions, et j’adorais discuter avec des experts pour essayer de cerner ce qui fait d’une invention une nouveautĂ©.

Quand je ne suis pas au Bureau, on peut me trouver… ?
Probablement en train de jouer Ă  un jeu-questionnaire ou quelque chose du genre… Je fais partie d’une Ă©quipe d’une ligue de type « questions pour un champion » d’Ottawa qu’on a baptisĂ©e Department of Extra-Trivial Affairs (on s’appelait prĂ©cĂ©demment « Trop jeunes pour la fonction publique »). J’adore aussi les jeux de sociĂ©tĂ© et les jeux d’ambiance; Shadowhunters et Werewords figurent parmi mes favoris.

Vos plus belles vacances depuis votre arrivée au Bureau?
Je suis arrivĂ©e il n’y a pas longtemps d’un voyage inoubliable de deux semaines au Japon. J’ai participĂ© au ICN Merger Workshop Ă  Tokyo, après quoi je me suis promenĂ©e dans les alentours de la capitale nippone et de Kyoto avec mes parents. Je me suis laissĂ©e charmer par les temples et le feuillage automnal, et j’ai Ă©tĂ© renversĂ©e de voir Ă  quel point tout Ă©tait pratique – en particulier ce qui se mange! J’ai achetĂ© le curry le plus Ă©picĂ© que j’aie jamais goĂ»tĂ© dans une machine distributrice, j’ai commandĂ© des sushis qui me sont arrivĂ©s sur un mini-train Shinkansen, j’ai mangĂ© des tranches de thon coupĂ©es directement sur le poisson devant moi au marchĂ© de Tsukiji… chaque repas Ă©tait une aventure.


Andrew Kelly

Agent du droit de la concurrence

Pourriez-vous nous résumer votre formation et votre expérience, et nous dire depuis combien de temps vous êtes au Bureau?
J’ai un baccalaurĂ©at en commerce de McGill, et une maĂ®trise en Ă©conomie de Carleton. Je suis arrivĂ© au Bureau en janvier 2013 comme Ă©tudiant, avant de revenir Ă  temps plein en juillet 2014. Auparavant, j’ai occupĂ© des emplois dans bien des domaines : j’ai Ă©tĂ© aide-enseignant, tuteur, adjoint de direction, conseiller technique, garde de sĂ©curitĂ©, serveur, guide touristique, livreur, surveillant de rĂ©sidence, et j’en passe!

Andrew Kelly backpacking

Quels sont les secteurs Ă©conomiques les plus Ă  surveiller en ce qui concerne les fusions?
La haute technologie flirte constamment avec des perspectives de concentration qui posent des questions fascinantes aux spĂ©cialistes antitrust. L’importance des mĂ©gadonnĂ©es (big data), des marchĂ©s d’innovation et de l’Ă©volution des modalitĂ©s d’interaction entre les consommateurs et les entreprises ne sont que quelques exemples de domaines qui sont touchĂ©s par le dĂ©veloppement, qui va toujours en s’accĂ©lĂ©rant, des sociĂ©tĂ©s technologiques.

Pourquoi les jeunes avocats et jeunes Ă©conomistes devraient-ils envisager de travailler au Bureau?
Travailler au Bureau vous donne l’occasion d’aiguiser vos qualitĂ©s d’enquĂŞteur et de sortir vraiment des sentiers battus pour rĂ©soudre des problèmes complexes. C’est un milieu de travail dynamique et frĂ©nĂ©tique oĂą on l’apprend toujours quelque chose de nouveau. Nous sommes chanceux de travailler avec une Ă©quipe si enthousiaste et sympathique.

Si je n’Ă©tais pas au Bureau, je serais… ?
J’ai bien aimĂ© mes Ă©tudes en Ă©conomie, et je comptais rester dans le monde universitaire avant que cette ouverture au Bureau se prĂ©sente. Mais si on parle vraiment ici d’un « emploi de rĂŞve », je pense que je pourrais faire un bon travail de nettoyage au sein de la direction des SĂ©nateurs d’Ottawa.

Andrew Kelly and partner

Quand je ne suis pas au Bureau, on peut me trouver… ?
Je passe beaucoup de temps avec ma copine ou Ă  jouer dehors avec notre golden retriever. Je joue dans deux Ă©quipes de sport amateur qui me tiennent occupĂ© la semaine. L’Ă©tĂ©, je fais du camping autant que je peux.

Vos plus belles vacances depuis votre arrivée au Bureau?
Après mes Ă©tudes et avant d’entrer au Bureau, j’ai passĂ© deux mois avec Will Manning-Dewar Ă  faire les États-Unis en Honda Odyssey. Nous avons sillonnĂ© les Appalaches, la forĂŞt nationale Pisgah, les parcs nationaux de Yosemite, de Zion, de Bryce Canyon et des montagnes Rocheuses, et j’en oublie.